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Affaire de crime fictif : Hit Radio et Momo font appel du jugement

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Hit Radio a annoncé, samedi, réitérer son soutien à son animateur Mohamed Bousfiha (Momo), condamné en première instance à quatre mois de prison ferme pour dénonciation calomnieuse d’un crime fictif et diffusion de fausses informations. Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, la chaîne privée a réitéré son appui au présentateur qui fera appel du jugement. Par la même occasion, elle a fait savoir qu’elle déposerait également un recours en appel contre le rejet de sa requête en tant que partie civile.

«Suite au verdict rendu en première instance par le tribunal correctionnel de Casablanca concernant l’affaire du prétendu vol de téléphone en direct sur Hit Radio, le 21 mars 2024, durant l’émission «Momo Ramadan Show», nous souhaitons informer le public que nous soutenons notre animateur dans sa décision de faire appel de ce jugement», a indiqué la station. Le recours de celle-ci en tant que partie civile ferait que «l’affaire soit réexaminée par la Cour d’appel de Casablanca», ajoute-t-on.

Le tribunal correctionnel de première instance à Casablanca a condamné Momo, mardi 9 avril 2024, à quatre mois de prison ferme pour «dénonciation de crime fictif». Le présentateur vedette de Hit Radio a été visé par une information judiciaire, pour avoir diffusé à l’antenne un appel simulant un vol de téléphone.

Les deux autres accusés dans la même affaire ont également été condamnés à des peines de prison ferme. Le premier mis en cause a écopé de cinq mois, tandis que le second purgera trois mois de prison.

Les trois hommes ont été accusés de «simulation de vol, diffusion de fausses informations portant atteinte au sentiment de sécurité des citoyens par le biais de systèmes informatiques et atteinte à un corps constitué à travers de fausses déclarations».

Par ailleurs, la même juridiction a décidé de rejeter les poursuites civiles déposées par Hit Radio, qui a précédemment réfuté toute implication de son animateur dans les faits. En phase de procédure, Momo a été poursuivi en liberté conditionnelle, contre une caution de 100 000 dirhams.