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Malgré l'impact du printemps arabe sur le tourisme et les investissements directs étrangers au Maroc, le pays devrait atteindre 5 % de croissance du produit intérieur brut en 2011, a déclaré le ministre délégué chargé des Affaires économiques et générales, Nizar Baraka, dans une interview accordée à l'agence de presse Reuters.
Pour contre-balancer le niveau élevé de subventions, représentant 4% du PIB, l'Etat augmentera ses recettes. De cette manière, le déficit budgétaire prévu cette année ne devrait pas dépasser 3,5%, selon le ministre. Afin de réduire la volatilité des prix de biens subventionnés, le gouvernement envisage d'acheter des contrats de couverture pour le pétrole. «C’est la première fois que nous allons le faire», a déclaré M. Baraka.
Le ministre s'est exprimé sur l'intégration régionale et l'ouverture des frontières avec l'Algérie. Une telle ouverture augmenterait la portée du commerce et pourrait se solder d'une croissance de 2% du PIB.
