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France : Le député M'jid El Guerrab en garde à vue

Le député LREM M'jid El Guerrab, le 20 juin 2017 à l'Assemblée nationale. / Ph. MAXPPP
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En l'espace de 48 heures, l'altercation violente entre M'jid El Guerrab et Boris Faure est devenue une affaire politico-juridique de premier plan. En effet, après que l'enquête a été ouverte par le parquet de Paris, c'est à 15 heures aujourd'hui que le député macroniste a été placé en garde à vue, pour une durée de 24 heures renouvelable.

Selon Me Eric Dupond-Moretti, son client M'jid El Guerrab s'est rendu de lui-même au commissariat et a renoncé à son immunité parlementaire. Pour les infractions n'ayant aucun rapport avec l'exercice du mandat parlementaire, toute mesure privative de liberté d'un député ne peut être appliquée qu'avec l'autorisation du Bureau de l'Assemblée. Mais en cas de flagrant délit, ce qui est le cas en l'espèce, cette levée d'immunité n'est pas requise, précise Le Figaro.

D'ailleurs, M'Jid El Guerrab a également fait savoir aujourd'hui, via sa page Facebook, qu'il renonçait «à son immunité parlementaire et de se rendre au commissariat en début d'après-midi.» «Suite à l'altercation que j'ai eue avec M. Boris Faure, j'ai décidé de me mettre en congé du parti et du groupe parlementaire LREM afin de permettre à l'enquête de se dérouler de la manière la plus sereine possible et de faire toute la lumière sur ce qui s'est passé. Je souhaite naturellement le rétablissement le plus rapide à Monsieur Faure», peut-on lire sur sa page.

Pour rappel, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour violences aggravées contre le député La République en marche. Concernant M'jid El Guerrab, sa version des faits reste inchangée : «Boris Faure lui aurait proféré des insultes racistes, ce que dément le concerné», conclut la même source. 

Article modified on : 2017/09/01 18h25