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Quand Achraf Hakim parle d’actes racistes en Espagne dont il a été victime

L'international marocain évoluant au Real Madrid, Achraf Hakimi. / DR
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«J'aimerais faire quelque chose de grand avec Dortmund, gagner la Bundesliga, aller aussi loin que possible dans la Ligue des Champions et obtenir un trophée avec l'équipe marocaine». Ce sont les mots de l’international marocain Achraf Hakimi.

Dans une interview accordée à El Mundo, le footballeur évoluant au poste d'arrière droit est revenu sur son parcours, mais également sur l’arrivée de ses parents en Espagne. «Ils avaient un peu plus de 20 ans. Ma mère nettoyait les maisons et mon père vendait dans la rue. Ils gagnaient leur vie comme ils pouvaient», a-t-il confié au média espagnol. Hakimi a reconnu le sacrifice de ses parents pour lui et ses frères. «Chaque fois que nous voulions quelque chose, nous l'avions. Ils préféraient ne pas acheter de vêtements pour ne rien rater», s’est-il rappelé.

Mais l’international marocain, détenteur de la nationalité espagnole, a souligné également d’autres épisodes de sa vie plus sombres. «Même avec ma carte d'identité et mon passeport, peu importe. [Il y a] le nom arabe, ton visage marocain», explique-t-il à propos des actes racistes dont il a été victime.

«Je peux aller dans une bonne voiture, avec la casquette, quitter le Bernabéu ou dîner avec mes amis ... Et nous nous arrêtons pour la police. Ils pensent que nous sommes des gens qui volons des voitures. Vous pouvez le comprendre, mais c'est toujours [comme ça avec la police]», explique-t-il au média. «Sans mépriser personne, un Espagnol ou un Blanc n’est pas arrêté (comme une personne d’origine étrangère, ndlr)», fait-il savoir.