Tous les manifestants du 20 février au Maroc ont appris avec beaucoup de peine la non participation du roi Abdallah d’Arabie Saoudite à la marche prévue dans plusieurs ville du Royaume.
A la veille des manifestations prévues dans diverses villes du Maroc ce dimanche 20 février 2011, les chaines marocaines semblent étrangement indifférentes aux évènements. Aucune allusion n’apparait dans les journaux télévisés, même aux heures de grande écoute. Les journalistes marocains semblent pourtant se mobiliser pour la libre circulation de l’information.
Ahmed Réda Benchemsi, ancien directeur du magazine TelQuel, vient de briser une longue période de silence pour déclarer –avec beaucoup d’émotions- son soutien et sa fierté avec le mouvement du 20 février. Une position qui tranche avec l’édito de Karim Boukhari, nouveau directeur de TelQuel. L’ex magazine de Benchemsi s’est illustré dans le conformisme ces dernières semaines, alors que même Maroc
La question de savoir si les révoltes et révolutions qui touchent le monde arabe actuellement s’arrêteront aux portes du Maroc ou non anime la presse marocaine et internationale. Pour le politologue marocain Mohamed Tozy, spécialiste des mouvements religieux et du système politique au Maroc, il est trop tôt pour trancher. Sur beaucoup de critères, le Maroc a de meilleures dispositions que ses voisins pour gérer des crises sociales.
L’Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB) est en phase de restructurer la représentation des musulmans en Belgique. Une des modifications prévues : le prochain Exécutif sera constitué par des représentants délégués des mosquées, étant donné qu’elles constituent la base de la communauté musulmane. A part cette mesure, il n'y a pas d'informations supplémentaires pour le moment. Le
Comment l’Afrique noire observe-t-elle les révoltes tunisienne et égyptienne ? Les Subsahariens sont-ils prêts à faire de même ? Plusieurs ingrédients semblent déjà réunis pour que là-bas aussi, tout implose. Mais les soupapes de sécurité ne manquent pas.
Une partie de la société civile marocaine se montre réticente quant aux appels lancés par le mouvement des jeunes du 20 février à manifester dans les différentes villes du Royaume. Des associations comme «Touche pas à mon pays» ou encore «Marocains pluriels» craignent une déstabilisation du pays, manifester serait irresponsable. Des réformes peuvent être déclenchées par voie
Après le très polémique débat sur l’identité nationale, Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, en France, a annoncé, en début de semaine, un débat national sur «l’exercice des cultes religieux dans la République laïque avec un point particulier sur l’exercice du culte musulman», pour le 5 avril prochain.
Dans la longue marche vers la prolongation de l’accord de pêche, signé en 2007 par le Maroc et l’UE, un nouveau pas vient d’être fait. Les 27, par le biais de la Coreper (Comité des représentants des Etats membres auprès de l’UE) ont accordé mandat à la Commission européenne, le 18 février, pour qu’elle négocie la prorogation de l’accord pour un an, rapporte Europa
Les manifestations prévues ce 20 février divisent la classe politique marocaine. Si les partis d’extrême gauche y sont favorables, les grandes formations majoritaires au Parlement font savoir le contraire. Non sans des dissensions internes, surtout au niveau des structures de leurs jeunes militants.