Longtemps boudé et critiqué le cinéma marocain regagne depuis quelques années confiance et renoue avec le public. Une présence dans les plus grands festivals en l’occurrence Cannes, San Sebastian ou Marrakech et des cinéastes reconnus à travers le monde. En évoquant le cinéma marocain, on ne peut s’empêcher d’évoquer des noms qui ont marqué à travers leurs signatures, l’histoire cinématographique marocaine et continuent à satisfaire leur public au moment où
Hafsa Bekri-Lamrani, auteur de plusieurs ouvrages dont Jellabiates, nous livre ici avec quelques mois d'avance une image troublante de deux mondes qui se côtoient mais ne se comprennent pas. Les émeutes dans les banlieues françaises viennent donner une nouvelle perspective à ce poème qui décrit le malaise dans ce pays.
Jamais un mois de décembre n’a connu autant de rouge au Maroc. Pin’s, écharpes, affiches…la couleur de la passion se décline un peu partout. Rassurez-vous, le père Noël n’y est pour rien. La star du moment est d’un tout autre calibre, assez imposante pour mobiliser les instances internationales, le gouvernement, les associations, les imams et les professionnelles du sexe! Le SIDA fait de plus en plus parler de lui, les langues se délient et c’est tant mieux pour nous.
Les récentes émeutes qu’a connu une partie des banlieues françaises ont provoqué la « condamnation » chez une large partie de l’opinion publique française. Vue comme un caprice de voyous refusant de « s’intégrer » à l’universalisme français, cette révolte que certains chantres du républicanisme chauvin ont qualifié d’ « intifada des banlieues » (1), n’a pas provoqué le débat escompté.
Un film tant attendu, et une énigme que beaucoup de personnes ont essayé d’élucider à travers de nombreux écrits sur le sujet. Mais un film sera-t-il suffisant pour assouvir toutes les soifs ? Apparemment non. D’une part, à la sortie des salles les discussions continuent et d’autres parts, Bachir le fils de Mehdi Barka réclame toujours la vérité sur la disparition de son père.
Le 18 novembre 1955, le Roi Mohammed V remontait sur son trône pour annoncer la fin du protectorat et par la même occasion «l’aube de l’Indépendance». Cinquante ans après, le Maroc retrace les grandes lignes de cet acquis pour lequel nombre de sacrifices ont été présentés. Le pays est en fête, les commémorations sont à la taille de l’événement, mais une seule question taraude les esprits : Quel bilan pourrait-on faire de ces cinquante années d’indépendance ?
Les protestations violentes émises par les banlieues françaises, au regard de l’histoire de l’Hexagone, ne sont pas des manifestations exceptionnelles. En France, elles s’inscrivent dans une longue tradition. Le quotidien britannique, The Independent, l’a pertinemment rappelé, en ces termes : « A partir de l'assaut de la Bastille, l'image de Paris est désormais inséparable de celle de la Révolution française. Sanctifiée dans les paroles de la « Marseillaise », cette
Les événements des banlieues font émerger toutes sortes de commentaires et de réactions, que ce soit au niveau national ou international.