Le ministre de l’Education nationale, Rachid Belmokhtar, inquiète le PJD. Les députés de la Lampe ont mis en place une commission chargée de rédiger un rapport sur la constitutionnalité de l’accord signé avec le ministre français Vincent Peillon. Les islamistes considèrent ce nouveau partenariat comme un cadeau offert à la langue française au détriment de l’arabe.
Quelques heures après l’annulation de la visite de Nicolas Hulot, l’envoyé spécial du président français pour la planète, François Hollande a téléphoné au roi Mohammed VI. Selon le cabinet royal, le locataire de l’Elysée a donné des «éclaircissements» au monarque.
Les relations entre le Maroc et la France traversent une nouvelle et mauvaise passe. Il faut dire que le passage d’un président de gauche au palais de l’Elysée semble toujours avoir un effet néfaste sur les rapports franco-marocains. Hier c’était Hassan II avec Mitterrand et aujourd’hui c’est Mohammed VI avec Hollande.
Alors que des centaines de personnes ont manifesté, mardi 18 février à Tanger, contre une exposition de photos de juifs du nord du Maroc, à Rabat se tenait une conférence scientifique à laquelle participaient des Israéliens. Mais cette dernière n’a pas suscité la moindre réaction dans les rangs des antis-normalisation avec Israël.
Yasmina Baddou est de nouveau sur la sellette. Cette fois, il ne s’agit pas de l’affaire de l'appartement de «trois pièces» à Paris, mais de millions de dirhams dilapidés dans l’achat de deux vaccins, sans l’aval de l’OMS et des organismes de contrôle au Maroc. Une succession d’irrégularités que le nouveau rapport de la Cour des comptes dénonce. La balle est, plus que jamais, dans le camp de Mustapha
La colère de Rabat contre Paris est appelée à s’installer dans la durée. L’ambassadeur de France aux Etats-Unis, lors d’une discussion à Washington avec l’acteur espagnol Javier Bardem, grand défenseur du Polisario, aurait égaré sa retenue diplomatique et traité le Maroc de «maîtresse». Le gouvernement Benkirane exige de la France plus qu’un démenti.
Paris a visiblement pris très au sérieux l’avertissement des autorités marocaines après la convocation de son ambassadeur accrédité à Rabat. Dans un communiqué, le Quai d’Orsay temporise et parle d’un «incident regrettable». C’est la deuxième fois, en l’espace de deux mois, que le département de Laurent Fabius est contraint de jouer les sapeurs-pompiers sur un dossier qui
Les relations franco-marocaines traversent une mauvaise passe à cause de la plainte en France contre le patron de la DGST marocaine. Rabat vient de convoquer l’ambassadeur de France au Maroc pour qu'il donne des explications sur ce sujet.
Ecarté de l’entente des trois syndicats (UMT, CDT et FDT), Chabat a voulu répliquer en organisant avec son seul syndicat (UGTM) une grande manifestation contre le gouvernement. Finalement, l’Intérieur a eu le dernier mot en interdisant purement et simplement la marche. Une décision non-justifiée, laissant un vaste couloir aux multiples interprétations. Détails.
Au fil du temps, Benkirane se débarrasse peu à peu de son passé à l’opposition pour endosser le rôle qu’il joue actuellement : chef de gouvernement. Un passage ponctué, comme il le souligne, de la révision de ses positions sur des dossiers et de la reconnaissance de l’influence de forces politiques sur certains dossiers.