La mobilisation du clan des anti-normalisation avec Israël continue, traquant toute présence d’Israéliens à des rencontres organisées au Maroc. Ils viennent d'ailleurs d'épingler une artiste de l’Etat juif participant à la Biennale de Marrakech, prévu du 23 février au 30 mars. Un festival placé, pourtant, sous le haut patronage du roi Mohammed VI.
Sans attendre les conclusions d’un hypothétique conseil de discipline, l’Inspection général des Forces royales de la région nord a décidé de licencier le colonel de Kenitra, récemment connu au Maroc pour son refus de serrer la main de la première femme wali au Maroc, en raison de ses convictions religieuses.
Janvier 2015, le Maroc accueillera la Coupe d’Afrique des nations. A Dix mois de cette échéance, les Lions de l’Atlas n’ont toujours pas de sélectionneur. Le bureau fédéral de la FRMF, chargé de le recruter, ne sera connu que vers la fin mars. Autant de temps gaspillé pour servir des intérêts très particuliers.
En l’absence de toute réaction de la part des ONG internationales des droits de l’homme, le mouvement de protestation des jeunes de Tindouf, se poursuit. Le sit-in qu’ils observent devant le siège de la délégation du Haut-commissariat aux réfugiés a entamé sa troisième semaine. L'ONU a décidé de réagir en dépêchant quelqu'un sur les lieux.
Un Marocain poursuit en justice le gouvernement britannique. Son ancien employeur, le MI5 l’a sommé de quitter la Grande-Bretagne pour le Maroc. Le MRE refuse d’obtempérer et décide de défendre son droit à la résidence dans ce pays aux côtés de sa femme, britannique, et leur fille de cinq ans. Détails.
Le don d’organes au Maroc est encore à l’état embryonnaire. Les chiffres du ministère de la Santé indiquent que sur un million de Marocain, il n’y a que 0,4 donneurs. Le gouvernement Benkirane entend renverser la vapeur en misant sur une modification du cadre juridique. Un projet de loi, d’ailleurs, approuvé par le parlement.
L’annonce de la reprise des relations diplomatiques maroco-iraniennes serait-elle imminente ? En Tunisie, le prince Moulay Rachid s’est réuni avec Ali Larijani, le président du parlement de la république islamique.
Une nouvelle confrontation s'annonce entre le PJD et 2M. Les islamistes accusent, en effet, un haut cadre de la chaine d’harcèlement sexuel sur des stagiaires sur la base de témoigages de victimes. Bien que nombreux soient les éléments qui convergent vers une implication de ce responsable, l’entrée du PJD dans ce scandale lui offre une précieuse issue de secours.
Il ne se passe pas un jour sans qu’éclate un nouveau front de tension entre le Maroc et l’Algérie. Cette fois le voisin de l’Est a refoulé une délégation marocaine, venue participer à une réunion sur le terrorisme organisée par l'ONU.
La deuxième audience du procès d’Abou Naïm a été marquée par une volte-face du salafiste. D’une part, il a nié en bloc les accusations portées contre lui et d’autre part il a fortement défendu le roi Mohammed VI. Sa stratégie serait-elle payante ? Le verdict est fixé au 19 février.