Entre Rabat et Alger, c’est retour à la case départ. Le réchauffement des relations maroco-algériennes a pris un coup de froid. La presse algérienne pointe du doigt la dernière sortie médiatique du chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane, dimanche.
La nouvelle constitution a, certes, accordé de nouveaux pouvoirs au chef de gouvernement mais dans la pratique, la survie de l’exécutif demeure suspendue à la seule confiance du roi. Un soutien que le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane, ne cesse de revendiquer.
En mai 2011, le roi d’Espagne avait effectué une visite privée au Maroc, à Marrakech. En mars 2012, il devait se rendre, une nouvelle fois, dans le royaume, dans un cadre officiel, cette fois, puisqu’il était prévu qu’il soit accompagné par le chef de la diplomatie espagnole José Manuel García-Margallo. Un déplacement ajourné pour des raisons de santé.
Si les marches du Mouvement du 20 février ne rassemblent plus autant de manifestants, elles continuent de jouir du soutien des associations internationales des droits de l’homme. Amnesty International dénonce, dans un communiqué, l'incarcération de plusieurs de ses membres.
Depuis quelques jours, des journalistes arabes se trouvent au Maroc. Ils ont rencontré des membres du gouvernement, le ministre de la Communication leur a même servi de guide lors d'un déplacement à Dakhla. Ils ont conclu leur séjour au royaume par une rencontre avec Abdelilah Benkirane.
A quelques jours de la visite de Juan Carlos au Maroc, sans la reine Sofia, le chef de la diplomatie s’est confié à une radio espagnole. Un entretien qui a abordé plusieurs thèmes aussi bien national que bilatéral ainsi que la guerre au Mali.
Après des mois de rupture, Chabat et Benkirane se sont enfin retrouvés dans la cadre d’une réunion de la majorité. C’était vendredi à Rabat.
L’université marocaine est en ébullition. Le spectre d’une année blanche plane, sérieusement, sur certaines facultés de médecine. Alors que d’autres, sont fréquemment secouées par des heurts entre police et étudiants, preuve en est ce qui se passe à Fès et à Marrakech.
La «guerre» entre le PAM et le PJD se poursuit. Cette fois, c’est sur le terrain des femmes. Les islamistes viennent de rattraper leur retard en installant un Comité chargé d’élaborer le projet de la création de l’instance de la parité.
Il y a quelques jours, le PJD manifestait devant une salle de cinéma de Tanger contre la participation au festival national du film du documentaire ««Tinghir-Jérusalem : les échos du Mellah», aujourd’hui, le chef de cette formation est présent à l’ouverture, à Fès, d’un lieu de culte pour les juifs marocains.