Après des mois de rupture, Chabat et Benkirane se sont enfin retrouvés dans la cadre d’une réunion de la majorité. C’était vendredi à Rabat.
L’université marocaine est en ébullition. Le spectre d’une année blanche plane, sérieusement, sur certaines facultés de médecine. Alors que d’autres, sont fréquemment secouées par des heurts entre police et étudiants, preuve en est ce qui se passe à Fès et à Marrakech.
La «guerre» entre le PAM et le PJD se poursuit. Cette fois, c’est sur le terrain des femmes. Les islamistes viennent de rattraper leur retard en installant un Comité chargé d’élaborer le projet de la création de l’instance de la parité.
Il y a quelques jours, le PJD manifestait devant une salle de cinéma de Tanger contre la participation au festival national du film du documentaire ««Tinghir-Jérusalem : les échos du Mellah», aujourd’hui, le chef de cette formation est présent à l’ouverture, à Fès, d’un lieu de culte pour les juifs marocains.
Chabat poursuit ses attaques contre Benkirane. Certes, il ne rate aucune occasion pour tirer à bout portant sur le gouvernement mais, samedi à Fès, il a écarté, pour la première fois, l’option de se retirer de l’exécutif.
Il semble qu'Al Qaïda a commencé le recrutement de ses «loups solitaires» maitrisant l'espagnol et pouvant mener, seuls et sans le moindre soutien logistique, des opérations terroriste. L’arrestation, vendredi dans l’est de l’Espagne, d’un ressortissant marocain en est bien la preuve.
Sur le dossier du Sahara, la diplomatie partisane a montré, une nouvelle fois, ses limites. L’USFP en un exemple. Faute de leaders charismatiques de la stature de Abderrahman Youssoufi, le parti de la Rose est sorti bredouille de la réunion de l’International socialiste au Portugal, totalement acquise au Polisario.
Août 2010, des policiers de Melilla tabassent trois jeunes MRE de Belgique sans qu’il y ait la moindre poursuite judiciaire contre les agresseurs. Le 5 février 2012, la justice de chez-nous condamne un Marocain de Nador, accusé de jets des pierres sur la police espagnole, à un an de prison ferme.
La Haute autorité de la parité verra-t-elle le jour ? Les députés du PAM ont présenté, en ce sens, une proposition de loi. Un texte qui a de fortes chances d’être rejeté par le PJD. Et pour cause, il prive le chef de gouvernement du droit de nommer quelques membres de cette instance.
Un ancien membre des Forces auxiliaires marocaines, un corps paramilitaire, qui se présente comme étant un agent des services secrets observe une grève de la faim à Melilla. Il réclame une carte de séjour.