Le 19 octobre 1966, Ahmed Dlimi, adjoint du général Oufkir, alors ministre de l’Intérieur, se rend en France pour se constituer prisonnier dans le cadre du procès suite à l’enlèvement de Mehdi Ben Barka. Il faisait l’objet, tout comme son supérieur, d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités françaises mais sera, par la suite, acquitté.
Tout au long des siècles, la ville antique d'Anfa a survécu à plusieurs conquêtes étrangères. La ville côtière connue aujourd’hui sous le nom de Casablanca fait partie de l'histoire ancienne de l'Afrique du Nord. Contrôlée par les Amazighs, les Romains, et détruite par les Portugais, Anfa, comme un phénix, a su renaître de ses cendres pour devenir Dar el Beida plusieurs siècles plus tard.
À la fin du XVIIe siècle, le sultan Moulay Ismail décide de réduire en esclaves tous les Marocains à la peau noire au royaume, y compris ceux qui étaient libres. Inspiré par la dynastie saadienne, le sultan alaouite crée alors une armée, grâce à ce nouvel esclavage ayant provoqué l’ire et la colère des oulémas de Fès.
En 1881, le sultan Moulay El Hassan instaure le «rial hassani» comme monnaie locale. Avec l'avènement de la protection française, le «rial» sera abandonné au profit du franc, qui sera à son tour abandonné au profit du dirham marocain, après la fin du protectorat français sur le Maroc. Retour sur une histoire sonnante et trébuchante.
Au côté des différentes histoires de sept saints de Marrakech, un pèlerinage qui commence mardi et s’achève lundi existe depuis plusieurs siècles. Créer par Moulay Ismail sur proposition d’Abou Ali Hassan El Youssi qui s’inspirera du pèlerinage des sept saints de Regraga.
Poète hors pair et figure du soufisme de l’Occident musulman, Aboulqassim Abderrahmane n’imaginait pas que la vie lui sourirait enfin, cinquante ans après lui avoir ôté la vue. Ce natif d’Andalousie deviendra ainsi, pour une courte période, l’érudit et savant de la cour almohade du sultan Abou Yacoub Youssouf, avant de décéder trois ans plus tard.
En octobre 1963, alors que les tambours de la guerre résonnaient aux frontières maroco-algériennes suite au déclenchement de la guerre des Sables, Mehdi Ben Barka, défenseur du rêve d’un grand Maghreb, avait qualifié ce conflit de «fratricide». Sa position lui vaudra une condamnation à la peine capitale par contumace et le titre d’ennemi numéro 1 de Hassan II.
Les 14 et 15 octobre 1979, des éléments armés du Front Polisario attaqueront une garnison de Mahbès et ses 1 200 hommes du bataillon d'infanterie des FAR, en poste depuis quatre ans déjà. Ils sont alors massacrés dans leur sommeil et les survivants exhibés devant la presse internationale dès le lendemain. Histoire d’un drame.
Au cours de l'histoire, les Marocains ont érigé différents drapeaux et emblèmes pour se distinguer des autres puissances et nations. D’un drapeau blanc, l’emblème national est passé au rouge, qui était même la couleur fétiche de plusieurs dynasties marocaines.
Le Maroc commémore ce 10 octobre la Journée mondiale de lutte contre la peine de mort en se rappelant que la toute dernière peine capitale appliquée date de septembre 1993. Ce jour-là, le tristement célèbre commissaire l’Haj Tabit est exécuté par balles aux alentours de Kénitra suite à une affaire sulfureuse qui a choqué l’opinion publique à l’époque. Histoire.