Le Maroc toujours aussi bien placé quand il s’agit de corruption. Il se hisse piteusement encore une fois tout en haut de l’échelle de mesure adoptée par Transparency International, pour occuper la position de vice champion du monde en la matière. Le résultat n’est une surprise pour personne. Le gouvernement fait mine de s’en soucier depuis quelques années déjà. Après s’être fait taper sur les doigts en 2005, il est décidé aujourd’hui à prendre le taureau par les cornes.
Dans le cadre de la première visite officielle de la CGEM en France du 14 au 16 Novembre, le patronat marocain a rencontré de nombreux interlocuteurs (MEDEF, Chambre de Commerce International, élus, députés, …) et discuté du potentiel des entreprises marocaines et des opportunités d’investissement au Maroc. Un premier résultat de ses entretiens est la signature de la convention de coopération visant la promotion et l'approfondissement des relations et des échanges économiques et
Un petit conte populaire arabe de l’époque (abbasside) des Mille et une Nuits, qui a traversé les siècles sans perdre ce côté fascinant et merveilleux qui le caractérise, nous raconte l’histoire d’une vieille lampe magique qui pouvait réaliser tous les rêves de celui qui la possédait. Il suffisait que les doigts de l’enfant Aladin la frottent pour qu’un génie apparaisse et lui propose d’exaucer tous ses désirs: « Maître, vous m'avez appelé, que désirez-vous ».
Il y a quelques semaines, on a assisté à ce que l’on pourrait qualifier de ‘’coup de gueule’’ des amazighs. Ces derniers estimant que la place consacrée à leur langue, à leur culture en général dans les deux chaînes publiques (RTM et 2M) est une portion congrue. Solution ? La création pure et simple d’une TV en amazigh. Une proposition qui est loin de faire l’unanimité au sein de la société. Déjà, dans les discussions informelles entre amis, chacun y va de son
Qui n’a pas entendu un chauffeur de taxi pester contre ces malfrats débarqués de nulle part à bord de grosses berlines ? Qui n’a pas entendu parler de la responsabilité des émigrés dans l’hécatombe routière ? Les antagonismes entre les marocains de l’intérieur et ceux du « monde » s’amplifient. Les générations silencieuses d’émigrés, qui ont travaillé et vécu dans l’ombre ont laissé place aux nouvelles générations visibles. Ces générations turbulentes
A deux mois de la passation de service entre Kofi Annan et le Sud Coréen Ban Ki Moon, et à quelques jours de la commémoration de la fameuse Marche Verte, où en est-on avec le dossier du Sahara ? Y a-t-il des espoirs de résolution définitive de ce conflit trentenaire ? Les récentes critiques formulées contre le Maroc accusé de violation des droits de l’Homme au Sahara, la rebuffade essuyée par des parlementaires européens voulant venir enquêter au Sahara, le retrait du drapeau
A cette question beaucoup répondent généralement : ‘’Cest parce que le football est makhzénisé, le Général Benslimane et sa clique en ont fait une chasse gardée et ne font rien pour son épanouissement ; donc la faute est aux sécuritaires et… à Hassan II’’, etc. Ces genres de réponses, on en rencontre constamment. Dans la presse nationale surtout. Au point de devenir un lieu commun. Et si l’on sortait des sentiers battus pour situer les responsabilités des uns et des
Le Maroc dispose d’un réseau diplomatique important qui lui permet de faire entendre sa voix, de défendre ses intérêts légitimes et de jouer pleinement son rôle d’acteur (arabe, musulman, africain) actif, respecté et écouté dans le monde.
La déclaration de Bavière de Benoît XVI liant implicitement l’Islam à la violence a eu un écho retentissant au royaume. De l’intelligentsia au chauffeur de taxi en passant par le chaouch, un seul mot aux lèvres : ‘’Al baba nous a insultés !’’ Le Roi Mohammed VI est allé même jusqu’à rappeler son ambassadeur au Vatican. La presse ne pouvait rester en marge de cette émotion collective.
Cette semaine une "bonne nouvelle" est tombée : la France, après environ cinquante années de sourde oreille, a enfin décidé de rendre justice à nos grands parents qui ont combattu sous le drapeau tricolore, en acceptant de revaloriser leurs pensions. "Un acte de justice" selon le gouvernement Chirac. Soit. Mais on se désole que ce soit 47 ans après !