Bien que souvent absent du Maroc, le prince Moulay Hicham est toujours présent dans l’actualité marocaine. Cette fois, c'est à cause d'un député de l’USFP qui l’accuse de détournement de 40 millions dh.
Si les indicateurs économiques sont au rouge, ceux du sport national le sont également. Aux JO de Londres, les contre-performances se succèdent et soulèvent des interrogations. C’est dans ce contexte que des conseillers viennent de réclamer la constitution d’une commission d’enquête.
A défaut de place sur le podium, les athlètes marocains tiennent le haut de pavé dans le classement des sportifs qui se dopent. Sur les 9 contrôlés positifs, trois sont marocains. Une piètre performance qui a fait sortir Said Aouita de ses gonds, appelant le président de la Fédération à démissionner.
Dans une note récente, Banque Al Maghrib sonnait le tocsin : les réserves en devises ne couvrent que 4 mois et 10 jours d’importation contre 5 mois et 27 jours une année auparavant. Pour le gouvernement cette baisse «n’est pas inquiétante», préconisant comme solution le recours à la dette extérieure. Il a déjà mobilisé 11 milliards de dh issus de différents emprunts.
Après les 6,2 milliards de dollars que le Fonds monétaire international a mis, officiellement le vendredi 3 août, à la disposition du Maroc, voilà qu’un haut responsable avance l’option d’une probable sortie sur le marché financier international pour glaner un milliard de dollars, de quoi aggraver davantage la dette extérieure publique.
Le gouvernement Benkirane a mis en sourdine ses engagements de réformer la caisse de compensation pour se tourner, comme ont fait ces prédécesseurs, vers les institutions financières pour combler le déficit criant du budget. Il vient de frapper à la porte du FMI. La promesse de réduire la dette extérieure vient de voler en éclat.
La sécurité de Sebta et Mélilia est épargnée des effets de la crise qui frappent de plein fouet l’économie espagnole. Une place que vient de confirmer les grandes lignes de la nouvelle politique de défense annoncée par Madrid.
Profitant de la présence du général Benslimane aux jeux olympiques de Londres, le magistrat français Patrick Ramaël, chargé du dossier de Ben Barka, fait une sortie médiatique et souhaite interroger le chef de la gendarmerie royal, sachant que les mandats d’arrêts qu’il avait lancé en 2007, faute de visas de Paris, n’ont jamais été transmis à Interpol.
Après le communiqué de Transparency Maroc critiquant la normalisation de Benkirane avec la prévarication et la corruption, dix-huit associations montent au créneau et tirent à boulets rouges sur la volonté de ce même gouvernement d’étouffer l’affaire des primes de Salaheddine Mezouar et Noureddine Bensouda.
Il ne passe pas une semaine sans qu’un ministre du PJD brille par une annonce importante. Cette fois, c’est le tour de Azami Idrissi. Le ministre du budget vient de «déterrer» le dossier des terres agricoles publiques exploitées illégalement par le privé.