Chères lectrices, chers lecteurs, asseyez-vous confortablement. Vous êtes bien au Maroc et nous sommes en pleine fin du mois sacré de Ramadan. La période idéale qu’ont choisie certains magazines du pays pour s'inspirer de l'islamophobie chère à quelques newsmag français. Veuillez attacher vos ceintures, l'atterrissage risque d'être violent.
L’heure est grave. Nous, nos libertés, notre mode de vie, notre civilisation et le Maroc tout entier sommes menacés. La résistance s’organise. Baïonnette au canon, casque vissé sur nos petites têtes brushinguées, nous nous mobilisons pour une ultime bataille... oubliant que la guerre est déjà perdue.
Plongée dans la vie de Marocaines de confession juive ou musulmane qui ont subit la pression familiale, qui ont eu le malheur de tomber sur des maris violents, et qui au final se retrouvent sur le carreau. C'est le coeur du deuxième roman de Nicole Elgrissy, qui y met tout ce qu'elle a de plus intime. Au fil des pages, elle nous raconte avec un style plein d'humour les sagas des nombreuses femmes qu'elle a cotoyées dans sa vie. Interview.
Déjà 14 ans que politiques, intellectuels médiatiques et journalistes se donnent la main pour cultiver la haine dans les cerveaux des Français. Après le code vestimentaire, les piscines, les hôpitaux, nous sommes passés à la nourriture halal avec les restaurants Quick et les menus des cantines scolaires. Désormais même les recettes de cuisine vaguement "orientales" provoquent des nausées islamophobes.
Rebelote. Les compagnies maritimes assurant les liaisons sur le détroit de Gibraltar se sont entendues pour une augmentation tarifaire sensible cette année aussi. Silence radio du côté des autorités, absence de la société civile. Il y a-t-il quelqu'un pour sauver du naufrage le portefeuille des MRE.
Si la culture peut être comparée à l’engrais nécessaire pour faire que demain pousse la graine de citoyen, le théâtre devrait être son terreau. Qu’espérer de l’avenir quand on est face à la démission totale des pouvoirs publics pour entretenir les théâtres et centres culturels dans nos quartiers ? Plongée dans l’absurde.
La partie de ping-pong entre le ministère de la Communication et 2M gagne en intensité en cette année électorale. Après la déprogrammation de l’émission Moubacharatan Maâkoum sur l’interdiction du film «Much Loved», les attaques liées à la diffusion du concert de J-Lo toujours sur 2M, c’est au tour de la matinale de Radio 2M (toujours au sujet d’un débat sur «Much Loved»),
Si s'opposer à la censure du film était une réaction saine en début de semaine - surtout au vu de la maladresse manifeste du ministre de la Communication - que dire après le visionnage de 3h20 des rushs du film ?
Difficile d'écrire sur un film quand on ne l'a pas vu. Par contre certains ont moins de scrupules à appeler à la censure et au meurtre de son auteur, et même censurer le film sans l'avoir vu. Si le film n'a pas été projeté au Maroc, c'est notre inconscient collectif qui s'est retrouvé étalé sur nos petits écrans. Coup de projecteur sur notre hypocrisie XXL.
Le peuple marocain s’est réveillé le lundi 11 mai avec la terrible nouvelle du crash d’un F-16 des Forces aériennes royales et la disparition du pilote Yassine Bahti. Se faisant, ils ont découvert que leur pays était en guerre. Surprise, étonnement, incompréhension, autant de réactions qui révèlent surtout l’absence d’un acteur majeur dans le débat public : les médias.