Le prix du baril de pétrole renoue avec les records d’il y a deux ans. Certains analystes financiers prédisent, en cas de frappe aérienne américaine sur la Syrie, que les cours de l’or noir pourrait s’envoler à 150 dollars. Au Maroc, c’est le citoyen qui devrait payer cette fois le surplus. Le gouvernement pourrait profiter de ce contexte international pour opérationnaliser l’indexation des prix du carburants.
Le lundi nous avions consacré un article à l’arrestation d’un jeune marocain, accusé de diffuser la foi chrétienne. Il vient d'écoper, hier, de trente mois de prison. Devant la cour, le prévenu a avoué sa conversion au christianisme. Deux Américains figurent parmi ses contacts.
Après s’être violemment attaqué, il y a trois jours, aux projets d’énergie verte menés par le Maroc au Sahara occidental, une ONG totalement affidée au Polisario charge, dans un rapport, la société française Total pour le renouvellement de sa licence d’exploitation du bloc Anzarane Offshore, ayant une surface égale à celle du Portugal.
La révocation de quelques juges ou la suspension provisoire sont-elles le prélude à une véritable réforme de la justice ? En tout cas, les sanctions du Conseil supérieur de la magistrature ne recueillent pas l’adhésion de toute la profession. Le Club des magistrats les considèrent «inconstitutionnelles». Mais s’il y a une personne qui devrait se sentir heureux du verdict du CSM, c’est bien entendu
Au lendemain de la publication, dimanche, des sanctions contre des juges, un magistrat s’est donné la mort d’une balle dans la tête, à l'aide d’un fusil de chasse. Sans prendre le soin de s’assurer si le défunt figurait sur la liste noire du Conseil supérieur de la magistrature, des sites d’actualité ont vite fait le lien entre la décision du CSM et ce suicide. Le ministère de la Justice
Abdelilah Benkirane, Salaheddine Mezouar et Hamid Chabat se sont éclipsés de la Une de l’actualité nationale, cédant la place à Driss Lachgar. Le premier secrétaire de l’USFP a fait face, à Tétouan et à Fès, respectivement le vendredi et le samedi, à des jeunes opposants qui l’ont privé, pendant des heures, de parole lors de meetings politiques.
L’ouverture religieuse du Maroc a des limites. Le libre exercice du culte pour les autres confessions n’est, souvent, garanti que pour les hommes et femmes nés de parents non-musulmans. En revanche, pour les Marocains souhaitant embrasser le christianisme ou une autre religion, ils risquent l’emprisonnement : entre six mois et trois ans.
Certains groupes islamistes sunnites bénissent, même en catimini, une campagne militaire des grandes puissances contre le régime du président syrien Bachar. Une option à laquelle s’opposent les chiites marocains.
Après le fameux Echelon destiné à intercepter les communications téléphoniques, le renseignement américain sollicite les services des géants du web pour les mêmes objectifs mais cette fois sur internet. Facebook vient de publier une liste des pays qui frappent à sa porte à la recherche de plus de données sur les abonnés du réseau social. Le Maroc y est absent. Et pour cause, nos commissariats de
A défaut d’une union du Maghreb, otage depuis bien des années du conflit du Sahara occidental, le roi Mohammed VI se prononce pour consolider davantage des liens du royaume avec les pays subsahariens. Une priorité est accordée à la CEN-SAD. Le Maroc a une carte à jouer au Sahel, d’autant que le régime de Kadhafi n’est plus et l’Algérie n’est pas membre de ce groupement.