L’affaire Lakome connaît un nouveau rebondissement. Le journaliste Hamid Mahdaoui, le bras droit d’Ali Anouzla, a démissionné de la rédaction du site. Une décision qui intervient quelques heures après le refus d’Aboubakr Jamaï de fermer Lakome.com.
Le nouveau gouvernement Benkirane n’est pas encore sorti de l’auberge. Sa nomination, le 10 octobre, ne signifie pas la fin des ennuis pour le Chef du gouvernement. L’opposition réclame un vote de confiance. Elle exige la présentation d’une autre déclaration gouvernementale, arguant qu’il ne s’agit nullement d’une équipe remaniée mais d’une nouvelle. Benkirane ne l’entend pas de cette oreille.
Depuis deux semaines, la question du Sahara occidental est un sujet de débat à l’ONU, précisément à la 4ème commission, où Marocains et Algériens ont mobilisé leurs partisans. Une confrontation qui s’est soldée par un match nul. Le projet de résolution soumis à l’Assemblée générale devrait satisfaire les deux parties.
Après presque un mois de détention, Ali Anouzla suspend le site Lakome. Une décision qui serait la conséquence de divergences de vues entre le directeur et certains membres de l’équipe rédactionnelle. Apparemment, Ali veut accorder une opportunité aux médiateurs. Une volonté qui s’exprime clairement dans son communiqué. Le journaliste a également tenu à clamer son attachement au Maroc, une
Al Oula et 2M seront-elles les futures scènes de confrontations entre Benkirane et Chabat. Le premier a tiré, hier, à boulets rouges sur le second, l'accusant d'être à l'origine de tous les problèmes rencontrés par Benkirane I, au point de remercier Dieu qu’il ait quitté le navire gouvernemental. La riposte du secrétaire général de l’Istiqlal ne s’est pas faite attendre, il vient de demander
En adhérant à une proposition de loi incriminant toute normalisation avec Israël, les députés islamistes ne savaient surement pas que leur chef allait accepter, au sein de son gouvernement, une ministre qui avait déjà visité Israël. C’est l’affaire Hakima El Haite qui s’ajoute à celle d’Ofer Bronchtein, l’israélien présent au 5ème congrès du PJD en juillet 2012.
Contrairement à son passage télévisé, en juin 2012, au lendemain de la première hausse des carburants, celui d’hier, consacré dans sa grande partie à Benkirane II, n’a pas été un long monologue du chef de gouvernement. Les journalistes ont comprs la leçon. Benkirane a tenté de donner de lui une autre image, acceptant, à plusieurs reprises, d’être interrompu. Les Détails.
Fouad Ali El Himma réclame 5 millions de dh à Abdellah Kadiri. Le premier accuse le second de diffamation. La publication de l’information de la plainte par le quotidien de l’USFP, Itihad Ichtiraki, embarrasse certains socialistes, hostiles au rapprochement entre leur premier secrétaire, Driss Lachgar, et El Himma.
Hier, le roi Mohammed VI a présenté un véritable réquisitoire contre la gestion de la chose locale à Casablanca. Pour le souverain, la capitale économique est à la traîne par rapport à Fès, Marrakech ou Rabat. Il a vivement appelé à l’émergence d’une nouvelle élite.
Le Sahara a dominé, la deuxième partie du discours royal à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle année parlementaire. Le roi Mohammed VI a appelé l'ensemble de la classe politique à une mobilisation permanente et à ne pas attendre de feu vert pour entreprendre parce que la situation est difficile.