Le Maroc tente de redorer son image auprès des communautés migrantes. De gendarme de l’Europe, il veut se convertir, au moins sur le plan juridique, en un défenseur des droits des travailleurs étrangers vivant sur son territoire. Le gouvernement est sur le point -c’est juste une question de jours- de signer la convention internationale de 1949 accordant protection aux employés étrangers dans le royaume.
Nouvel épisode de tension dans les relations maroco-mauritaniennes. Cette fois le différend ne concerne pas la question du Sahara occidental ou un nouveau refus du président Ould Abdelaziz de recevoir un responsable marocain, comme c’était le cas avec Abdellah Baha, mais le secteur des transports, notamment les airs.
En 2000, le roi Mohammed VI reconduisait jusqu’à fin 2013, l’exonération fiscale pour l’ensemble du secteur agricole. Cette fois, il le fait mais en excluant les propriétaires de grands domaines. Une première au Maroc puisque depuis l’indépendance, la profession a toujours bénéficié de cette grâce royale.
Le cabinet Benkirane a plus d’une année et sept mois d’existence. Une période suffisante pour que les premiers résultats de sa politique, fassent jour. Mais les Marocains attendent toujours. Les ministres du PJD, soutenus par tout l’appareil du parti, continuent d’accuser les précédents gouvernements de leur avoir légué un Maroc dans une situation chaotique. Ne partageant pas cette ligne de conduite, le roi Mohammed
La question du Sahara fut un axe nodal du discours du trône, prononcé aujourd’hui par le roi Mohammed VI. Contrairement aux précédentes occasions, la politique de la main tendue du Maroc au voisin de l’Est de normalisation des relations ou de réouverture des frontières terrestres, fermées depuis 1994, a été abandonnée.
Le feuilleton Chabat contre El Ouafa vient de connaître un nouvel épisode. Il n’est, d'ailleurs, pas l'ultime. L’homme fort au sein du parti de la Balance vient d’expulser le ministre de l’Education nationale. Une mauvaise décision, sachant qu’elle bénéficie, surtout, à ses détracteurs au sein de l’Istiqlal, au PJD de son grand rival Benkirane et à la carrière politique d’El Ouafa qui se
C’est un exercice de style très délicat auquel a fait face, samedi, le secrétariat général du PJD. Tiraillé entre sa proximité idéologique avec les Frères musulmans en Egypte et les contraintes d'un parti qui dirige le gouvernement, sachant que le roi Mohammed VI a félicité, à deux reprises, les 5 et 23 juillet, le nouveau président par intérim, Adly Mansour, les frères de
La parenthèse des civiles à la tête de la fédération du football serait-elle sur le point d’être fermée ? Le passage chaotique de Ali Fassi Fihri (avril 2009-juillet 2013) a suggéré à un général de la gendarmerie de lui succéder. Ce n’est guère une surprise, il perpétue une tradition, bien ancrée, au Maroc. Depuis sa création, la FRMF compte quatre
Une semaine difficile attend le chef de gouvernement. En vue de recoller les morceaux de sa majorité, Abdelilah Benkirane doit faire preuve de souplesse et d’un talent de fin négociateur. Le MP souhaite davantage de maroquins, le RNI se laisse désirer et le PPS, furieux d’avoir été privé de groupe parlementaire par ses alliés, tape du poing sur la table et se dit être prêt pour des élections anticipées.
Le 8 juillet 2007, les Marocains, et le monde entier, découvrent le sniper de Targuist. Sur YouTube, un jeune originaire d’Al Hoceima se plaisait à filmer des gendarmes en flagrants délits de corruption. Ses vidéos rencontrent un franc succès et lézardent davantage la réputation des hommes de Hosni Benslimane. Mars 2013, il décide de sortir de l’anonymat et révéler, au grand public, sa véritable