45,5% de taux de participation. Doit-on se réjouir de ce taux comme l’ont fait la plupart des dirigeants politiques devant les caméras des chaines télévisées marocaines ? Si les élections législatives anticipées du 25 novembre 2011 ont été les plus démocratiques et les plus transparentes de l’histoire contemporaine du Maroc, l’analyse détaillée des chiffres nous renseigne sur les
Un nouveau vent souffle sur les relations entre le Maroc et l'Algérie, deux pays voisins, mais séparés par un mur d'incompréhension symbolisé par la fermeture des frontières depuis 1994.Le printemps arabe et la chute de nombreux dictateurs a fait prendre conscience aux deux pays maghrébins qui étaient les plus en avance sur le chemin tortueux de la démocratie, de l'urgence de revoir leur politique nationale et internationale.
Nous avons sûrement le gouvernement le plus faible que le royaume ait connu ces 15 dernières années. Cette fin de mandat sonne comme la victoire des intérêts particuliers sur l’intérêt général. Alors que les finances publiques sont mises à mal par l’explosion de la facture de la caisse de compensation, nos ministres préfèrent donner raison au lobby automobile.
Jeudi dernier, nous vous annoncions le bon classement du Maroc dans le dernier rapport Doing Business 2012 (voir article). Nous avons alors contacté Hamid Benelafdil, un responsable directement concerné par ce classement. En effet, le Directeur du Centre régional d’investissement de Casablanca est sensible à tout ce qui peut aider à dynamiser l’investissement au Maroc et notamment dans la capitale économique. Interview.
En 2007, le peuple marocain a signifié à sa classe politique son souhait de faire chambre à part. Avec 37% de taux de participation officiel, la lune de miel a pris fin brutalement. En 2011, tout porte à croire que la réconciliation n’est pas pour tout de suite. Pis, tous les récents faits de nos politiques laissent prévoir un divorce inéluctable. Analyse.
Zine El Abidine Ben Ali, le président tunisien aujourd’hui déchu, voit ressurgir les histoires les plus sordides ou les plus coquasses de son passé. En août, l’hebdomadaire tunisien Haqaeq révélait qu’il avait une fille cachée au Maroc (voir notre article). Une affaire qui avait déclenché, à l’époque, la colère du défunt roi Hassan II. Aujourd’hui, c’est au tour du
Moncef Belkhayat a fait du tic au tac vendredi dernier. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a très vite réagi pour démentir les informations affirmant que son véhicule de fonction couterait à l’Etat la rondelette somme de 3 200 000 Dh. Le ministre a tant bien que mal tenté d’apporter des arguments qui sont tout sauf convaincants. Décryptage.
La finance mondiale traverse une phase de turbulence extrêmement dangereuse. De la Grèce aux Etats-Unis, la dette publique est en train de mettre à genoux l’économie de nombreux pays. La mal gouvernance, la corruption, les réductions fiscales pour les plus riches sont des facteurs de l’aggravation de la dette. Qu'en est-il pour le Maroc ?
Les passagers de Royal Air Maroc ce week-end pensaient avoir tout vu en termes de désorganisation et de pagaille : annulation de vols, retard de plusieurs heures, absence de prise en charge par les services de la RAM… Ce n’est pourtant rien face à ce qu’ont vécu les passagers du vol AT641 à destination de Marrakech. Après des annulations, des retards, un transfert de Orly vers Roissy, ils ont vécu la frayeur de leur vie avec un
24 heures de retard au départ de Londres, 2 jours à Casablanca, et ce après une intervention des CRS à Lyon. La compagnie aérienne nationale est un peu à l’image de ce vieil athlète face aux jeunes coureurs. Royal Air Maroc a dû faire face à l’ouverture du ciel marocain (accord Open Sky) et l’arrivée de nombreuses compagnies notamment low-cost. Résultat : des difficultés financières,