La tension entre le Maroc et l’Algérie ne faiblit pas. Cette fois, il est question de l’éventualité d’un boycott des officiels algériens de toutes les manifestations qu’accueillerait le royaume. Une information qui n’a, cependant, pas été relayée par les grands médias du voisin de l’Est. Décryptage.
L’acte 2 du face à face entre El Himma et l’ancien colonel Kadiri, qui s’est joué pendant plus de sept semaines sur la scène du tribunal de première instance de Rabat, a tourné en faveur du conseiller royal, comme lors du premier acte en 2009. Détails.
Mardi au Forum de la MAP, le ministre de la Justice déclarait que le dossier des détenus salafistes n’entrait pas dans les prérogatives du gouvernement Benkirane. Trois jours plus tard, des salafistes ont adressé plusieurs lettres aux décideurs dont une au roi Mohammed VI pour solliciter l’ouverture d’une enquête sur le décès de Mohamed Ben Jilali.
Les médias les plus connus en Algérie n’ont pas consacré beaucoup d'espace au verdict du procès contre le Marocain accusé d’avoir arraché le drapeau du consulat algérien de Casablanca. Ils avaient la tête au Brésil où s’effectue, aujourd’hui, le tirage au sort des 24 équipes qualifiées pour le mondial 2014, dont les Fennecs en font d'ailleurs partie.
Au milieu des années 90, le Maroc avait mené une politique incitant les paysans du Rif à substituer la culture du kif par d'autres plantes légales, en vain. Maintenant, le PAM s'empare du sujet et entend faire du cannabis la locomotive d’une économie alternative. Un pari audacieux.
Deux jours après la visite de Benjamin Netanyahu au Vatican, le roi Mohammed VI a adressé une lettre au pape François. Dans celle-ci, il a tenu à mettre en garde le souverain pontife contre les conséquences négatives d’un possible accord, unilatéral, avec Tel-Aviv portant sur les biens de l’église catholique à Jérusalem.
Les très controversées propositions de loi incriminant toute normalisation avec Israël ont fait le tour du monde des médias. Après le Maroc, Israël, les Etats-Unis, certains journaux français ont évoqué l'affaire. Les projets de loi controversés pourraient être abandonnés. En tout cas, un des parti, le PAM envisagerait de retirer son texte.
Après les incantations de Hamid Chabat, l’Istiqlal passe à l'action en demandant au gouvernement Benkirane d’inscrire le Sahara oriental à la 4ème commission de l’ONU. Une première ! Un cadre du PJD qualifie la requête de «surenchère politicienne».
Le ministère de l’Intérieur a-t-il ordonné de retarder le paiement des factures de sociétés privées ? La question a été posée à la Chambre haute du parlement, en direct à la télévision, par le groupe PAM. Le département de Mohamed Hassad opte, jusqu’à présent, pour le silence.
Le PJD tisse doucement, mais sûrement, sa toile à l’étranger. Jusqu’au 16 décembre, les «frères» de Benkirane organisent des congrès dans cinq pays européens, confirmant ainsi, la longueur d’avance des islamistes sur les autres formations politiques.